Finalement, je me suis resigne a ne pas prendre l'avion pour l'Azerbaidjan mais de suivre le long protocole de la lettre d'invitation. Eh oui, ca va faire quelques mois que je voyage par la terre uniquement, je n'allais pas prendre l'avion pour une bete histoire de visa! Cette lettre m'a coute 75$ et il faut attendre environ une semaine pour obtenir l'autorisation du ministere des affaires etrangers d'Azerbaidjan a Baku.
Cette semaine passee a Tbilissi a ete vraiment riche en rencontres. J'ai retrouve Uri l'israelien avec qui on avait fait quelques randos avec Jose a Ushguli, le village le plus haut d'Europe.
Par l'intermediaire du site couchsurfing.com, Petra, une hongroise m'a contacte et on a passe pas mal de temps ensemble a visiter la ville et quelques soirees aussi. Elle est hebergee par Dan, un americain qui travaille pour une ONG, un gars vraiment interessant!
Ca aussi ete l'occasion de se rendre un peu utile. Annelie qui bosse dans une ONG, s'occupe d'enfants orphelins et elle me propose de l'aider a organiser une petite fete pour l'inauguration d'un parc de jeux dans un centre de refugies. Je fais la connaissance de Sebatian, un allemand qui bosse aussi avec elle. Dans un premier temps, on est parti tous ensemble au bazar acheter fruits, ballons, boissons, etc. Puis vient la preparation des tables et la decoration du lieu. Tout etait pret dehors dans le parc mais manque de bol, un orage arrive et nous devons migrer en permanence dans la salle de classe. EN tous cas, c'etait bien sympa
Quelques jours plus tard, en allant aider Annelie dans un autre centre, je rencontre Jano dans le bus. Il parle bien anglais et va chez ses grand-parents. Tout content de me rencontrer, il m'invite chez lui a manger et boire. En Georgie, a 13 ans, on trinque au vin bien sur
Enfin cette semaine a Tbilissi a ete l'occasion d'explorer a fond cette ville que j'adore! Voici quelques photos prises durant cette semaine.
Finalement, a la fin de la semaine, j'ai eu ma lettre d'invitation et le visa a ete vite fait a l'ambassade d'Azerbaidjan apres voir paye 60 euros bien sur... Tout etait donc pret pour que je quitte enfin la Georgie quand je recois un coup de fil de Petra qui me propose de se joindre a elle, Dan et une dizaine d'autres personnes a aller a un festival folklorique et une course de chevaux dans les montagnes. Ca va faire un mois que je suis en Georgie et c'est pas fini!
Nous voila donc parti pour le festival, on se retrouve a une dizaine dans une maison d'hotes. Dans la maison d'a cote a lieu un anniversaire et nous sommes invites par le gars qui fete ses 17 ans, l'hospitalite georgienne est toujours la! C'etait sympa, on y est reste une heure ou deux.
A peine sortis de la fete, un gars avec une Lada se gare sur le cote et sort du pain, du vin, de la biere sur le capot et nous invite tous! Le gars a un cheval qui court demain et il fete ca. Les gens qui passent, s'arretent et viennent boire aussi. Il nous fait monter sur son cheval, l'occasion de prendre quelques photos. La situation est assez surrealiste mais l'ambiance est vraiment bonne et c'est l'occasion de mieux faire connaissance avec les autres personnes.
Le lendemain matin a lieu les festivites. Il y a de tout, stands de cuisine ou on peut voir comment sont preparees les specialites georgiennes, un stand ou est distillee la chacha qu'on peut bien sur gouter a la sortie de l'alambic. Mais il y aussi des danses fokloriques, un concours de lutte le matin.
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Et l'apres-midi a lieu la course de cheval. La course est en fait assez particuliere est appelee Doghi. Elle commemore la mort de Zezva Gaprindauli, chef dans la bataille contre les perses en 1659. Pour le remercier, le roi lui donna cette region.
Et comme on est en Georgie, ca se finit en supra, les grands repas ou la nourriture est en abondance. En fait, on est invite de table en table!
Vers 19 heures, les lieux se desertent, chacun rentre chez soit. Le groupe se separe en deux, certains doivent rentrer a Tbilissi et les autres ont prevu d'aller randonner les jours suivants dans un coin pas trop loin d'ici. Je fais bien sur parti de ceux qui restent La premiere mission consiste a trouver un champ pas trop loin pour poser nos tentes avant que la nuit tombe. Apres avoir marche quelques kilometres sur la route, nous bifurquons vers un petit chemin. 30 secondes apres, un bruit de freins et deux voitures se percutent juste au croisement. Le choc est violent! Jacob, un americain et moi jetons nos sacs et courons sur les lieux aider les personnes a sortir des voitures. Dans ses pays, la ceinture de securite est bien sur superflue, une nana a heurte le parebrise et saigne de la tete mais elle est consciente. Nous aidons a faire sortir un gars coince a l'arriere de la voiture. La police est sur les lieux quelques minutes apres, la situation commence a devenir tendue, nous preferons partir dans la mesure ou nous n'avons plus rien a faire. Un kilometre plus loin, nous trouvons un champ ou nous posons nos tentes et rejoignons Morphee assez rapidement.
Le lendemain du festival, nous nous faisons reveiller par le soleil. Le temps de ranger les tentes et le barda, et nous voila parti en quete d'une marshrutka pour rejoindre Telavi, la ville la plus proche. Finalement, comme on est 6, ca revient moins cher de prendre un taxi. On s'entasse dans une vielle Volga, on met les sacs sur le toit et c'est parti!
Ben et Dan doivent rentrer sur Tbilissi, et nous nous retrouvons finalement a 4 a partir dans la reserve naturelle de Lagodekhi : Valerie, francaise, Petra, hongroise et Jacob un americain. Apres quelques heures de route et chemin, nous arrivons a destination, a quelques kilometres de la frontiere russe et de l'Azerbaidjan. Apres quelques courses dans le village, nous partons randonner dans la reserve avant de poser notre tente dans un coin qui nous plait : assez plat, pas loin de la riviere et du bois pour faire un feu. La soiree se passera autour du feu avec des legumes grilles et du vin georgien.
Le lendemain matin, nous avons decide de faire la randonnee qui mene aux cascades mais comme nous prevoyons de dormir a la meme place le soir, nous demontons la tente et camouflons les sacs. La balade est plutot agreable dans la foret qui ressemble plutot a une jungle tellement la vegetation est abondante!
Valerie qui a des lecons de russe le lendemain doit rentrer sur Tbilissi. Je reste me balader avec Petra et Jacob retourne au village avec Valerie et a pour mission de faire les courses par la meme occasion. On est donc plus que 3, mais on se marre, Jacob est vraiment un gars extra avec lequel je m'eclate bien! Il est journaliste et realise des reportages pour une radio americaine et quelques journaux. Il a aussi trouve un boulot en freelance qui lui prend une journee par mois et lui permet de voyager tranquillement! La soiree autour du feu a faire des chachliks (brochettes) est vraiment memorable, on s'est bien marre et regale!
Le lendemain, on decide d'aller voir une autre partie du parc, nous revenons au village et prenons un taxi pour nous amener a 500m de la frontiere avec l'Azerbaidjan Apres 4 ou 5 heures a longer la frontiere, nous arrivons a notre but, une vieille fortresse plus ou moins en ruine qui surplombe la frontiere. Bien sur, etant dans une reserve, il est interdit de planter la tente en dehors des espaces reserves, mais c'est tentant, alors on le fait! Bon, maintenant faut pas se faire choper par les gardes forestiers et les douaniers! L'endroit est bien couvert dans la foret, en hauteur Nous installons le camp juste a cote de l'eglise, la nuit avec les flammes du feu de camp qui dansent sur le mur, ca donne une ambiance assez terrifiante mais interessante!
Le lendemain, dernier jour de notre escapade, nous redescendons au village, s'arretons manger dans un restaurant. Nous commandons un repas et a boire : 1/2 litre de vin. Le plus marrant, c'est que le vin est servi dans une chope de biere, c'est assez surprenant a boire, mais apres un mois en Georgie, plus rien ne peut nous arreter! Puis pour digerer, nous prenons une glace aupres d'un vendeur ambulant sur sa petite moto. Le retour vers Tbilissi se passera sans encombre, nous dormirons, surement un melange de fatigue et de vin...
A peine arrives a Tbilissi, je rallume mon telephone portable que je recois un SMS d'Annelie qui me propose de partir les 2 jours qui viennent. Rendez-vous dans un bar pour discuter de la destination! Apres avoir raconte mes derniers jours a crapahuter dans le parc de Lagodekhi, elle est tentee pour de la rando et nous nous decidons pour le parc national de Borjomi, un des plus garnds d'Europe, situe a 3 heures de Tbilissi.
Le matin, nous nous retrouvons a la gare de bus pour prendre une marshrutka. Apres quelques heures de route, nous arrivons a destination vers midi. Pour randonner dans ce parc, il faut tout d'abord se faire enregistrer gratuitement dans le centre des gardes forestiers et aussi payer par avance les nuits que l'on va passer dans le parc (7 laris par nuit pour une tente ou 10 laris par personne par nuit dans un refuge). Nous prenons la solution de la tente, la plus economique Nous faisons quelques courses dans un petit magasin avant de nous aventurer dans le parc puis nous commencons la rando vers 14 heures. A peine 20 minutes de marche, le temps tourne a l'orage et une grosse pluie s'abat :( Cela finit par se calmer et nous continuons notre marche avec les kways puis cela cesse apres une heure et nous pouvons enfin apprecier la randonnee et les paysages!
Nous arrivons au refuge en fin de journee et nous filons a la source pour faire le plein d'eau et se laver par la meme occasion. Le temps etait toujours incertain, nous decidons de dormir a l'interieur plutot que la tente. Et luxe supreme, un poele trone a l'entree du refuge. Il y aussi une dizaine de lits mais nous serons seuls cette nuit, la saison touristique n'etant pas encore commencee. Apres une bonne nuit a dormir pres du poele, nous sommes reveilles par le soleil. Cool
POur cette deuxieme et derniere journee de rando, nous revenons tranquillement par un autre chemin qui offre de nouvelles vues interessantes et cette fois-ci sans pluie!
A peine sortis du parc, nous croisons des gens preparant un barbecue, le gars nous interpelle et discutons (enfin Annelie) un peu puis le gars nous invite a venir manger. Sa femme prepare une grosse marmite de chakapuli (mouton, oignons, herbes, vin blanc et des prunes) et des chachliks. Puis les invites arrivent et tout le monde se met a manger et a boire. Soyez rassures, nous avons portes des toasts pour a peu pres tout le monde sur la terre Mais l'heure tournant, Annelie travaillant le lendemain, nous devons rentrer a Tbilissi. Le gars avant de partir m'offre en cadeau son couteau georgien et voulant le remercier, je lui donne mon couteau francais, mon doukdouk. Mais il refuse, signifiant que c'est un cadeau qu'il fait et non pas un echange. J'insiste mais rien n'y fait. Nous quittons tout ce petit monde et marchons vers la route principale. Il n'y a plus de marshrutka a cette heure, donc nous tentons le stop. A peine 2 minutes d'attente que la premiere voiture s'arrete et nous prend. Mais apres 15 minutes, nous decidons de descendre, car le gars semble bourre et conduit extremement vite. Etant dans une grosse ville, nous trouvons une marshrutka sans peine et rentrons a Tbilissi sans encombre.
De retour de Borjomi, j'ai maintenant fait le tour des lieux interessants de Georgie, il est peut etre temps pour moi de partir. Mais je me souviens d'une discussion avec Jacob quelques jours auparavant autour du feu de camp dans le parc de Lagodekhi : il a deja ete en Abkhazie et pense y retourner. L'Abkhazie, nom intrigant mais surtout un lieu qui l'est. En effet, cette region georgienne s'est autoproclamee independant et a ete reconnu par la Russie et le Nicaragua pendant la guerre entre la Georgie et la Russie. Seulement, ce n'est pas evident pour y aller, en particulier le visa et le passage de la frontiere et d'apres les rumeurs, c'est assez dangereux... Mais Jacob avait trouve ce lieu vraiment bien et compte y retourner car une reunion doit se tenir aux Nations Unies pour discuter un peu de cet endroit...
Annelie souhaite aussi se joindre a nous, on se donne donc rendez-vous chez elle un lundi soir pour discuter de tout ca. Apres quelques verres de bieres, on decide d'y aller le jeudi prochain car Annelie finit mercredi soir. Le plan est assez simple dans la mesure ou on est tous dans le meme etat d'esprit a savoir se laisser guider par les evenements. On fonce donc le soir meme dans un cybercafe pour faire les demandes de visa (et oui, comme y'a pas d'ambassade d'Abkhazie, ils ont un site internet. Mercredi matin, on fait l'etat des lieux, seule Annelie a recu la lettre de confirmation qu'elle peut passer la frontiere. La pression monte, mais Jacob et moi sommes d'un naturel confiant. Mercredi soir, le train pour Zugdidi, la derniere ville georgienne avant l'Abkhazie, est a 21h30. Annelie qui bosse doit nous rejoindre a la gare vers 21h15. Jacob et moi etant au resto avec d'autres expatries, nous ne faisons pas gaffe a l'heure et finalement decollons du resto a 21 heures. On prend un taxi : arrivee a la gare 21h15. Pendant que je cours acheter les billets (bah oui, on a pas les billets encore...), il fonce acheter des bieres. 21h25, tout le monde a rempli sa mission, nous montons dans le train serein, enfin presque! Toujours pas de lettre de confirmation pour Jacob et moi... Le voyage en train se passe bien, sauf que le controleur nous dit que le train s'arrete avant Zugdidi et qu'on doit prendre un bus...
Il est 6h00 du mat', nous errons dans les rues de Zugdidi a la recherche d'un cybercafe voir si on a recu nos lettres... 9h00, le cybercafe ouvre mais toujours rien... on decide d'appeler le ministere des affaires etrangeres d'Abkhazie pour voir ce qu'ils bricolent. Heureusement, ils parlent bien anglais, apres 20 minutes de discussion, ils nous annoncent qu'ils ont change les regles et qu'ils envoient plus de lettre, qu'on peut se presenter a la frontiere! Cool On fonce dans un taxi, negocie le prix pour aller a la frontiere et zou! Checkpoint georgien, ils controlent les passeports, recopient nos infos sur 5 formulaires differents posent un tas de questions sur les raisons d'aller la bas et c'est bon. Apres 500m de marche, on passe les bunkers georgiens et traversont le pont qui franchit la riviere qui fait la frontiere. De l'autre cote du pont, les chars russes sont la, des barrieres en beton puis finalement on arrive a la frontiere abkaze. C'est vite vu, apres 5 minutes, Annelie a le feu vert pour passer et nous, c'est simple : pas de lettre, on rentre pas. 30 minutes de discussion, c'est toujours niet. Dans ces moments, il faut rester calme. On appelle le ministere des affaires etrangeres et on lui passe le douanier. Le gars, nous fait signe de nous assoir. On attend 1 heure, des douaniers passent, des gentils, des cons, des comprehensifs, des qui-nous-ignorent... On est toujours sur notre banc, le soleil tape. Pendant ce temps, on voit des jeeps des Nations Unies qui passent regulierement dans un sens ou l'autre. Le chef revient et nous dit qu'il attend un coup de fil. On rappelle le ministere, toujours le meme cirque. Il est midi passe, ca va faire 3 heures qu'on attend au soleil quand finalement, il revient avec nos passeports et nous fait, c'est bon! Yeeeehoo! Abkhazia, nous voila!
Coup de chance, une marshrutka est la et nous amene a Gali, la ville apres la frontiere. La route est dans un etat lamentable, et nous voyons des maisons detruites un peu partout : le resultat de la guerre avec la Georgie en 1992. Durant le trajet, Jacob recoit un SMS : Vous allez bien? des bombes ont explosees cette nuit a Zugdidi. En fait, si notre train s'est arrete avant, c'est qu'une bombe a explose sur un train de fret quelques heures avant nous, et il y avait une bombe dans la gare. D'apres le gouvernement georgien, ca pourrait bien etre les separatistes abkhazes. 12 Oulala, ca commence bien!
On nous depose dans le centre, et nous voulons rejoindre Sukhumi, la capitale mais plus de marshrutka, le seul moyen est le taxi... On decide de faire du stop et apres 10 minutes, un gars s'arrete et nous prend dans sa voiture.
En cours de route, le gars s'arrete nous acheter a boire et nous amene a destination et en plus, il nous depose devant le ministere des affaires etrangeres. Oui, on doit encore passer ici pour payer et recuperer notre visa... Apres un aller-retour a la banque pour payer, nous avons enfin le papier! On peut enfin se prendre une biere et profiter de la mer! Nous trouvons une petite pension pour la nuit et nous passons la fin de journee a nous balader dans Sukhumi et sur le front de mer. La ville est tres agreable, avec des palmiers un peu partout meme si on peut encore voir les restes de la guerre...
Le lendemain matin, nous partons vers Gagra a une centaine de kilometres au nord. Nous trouvons facilement une maison pour dormir, il y a un grand nombre de touristes (russes bien sur) qui viennent ici car le temps y est toujours agreable et les plages sont tres bien. Nous nous delassons l'apres-midi sur la plage et pour nous baigner, l'eau y etant a bonne temperature.
Le soir, nous nous baladons en ville mais peu d'animation, pourtant nous y etions chauds pour aller dans une discotheque gouter a la musique russe! Dommage...
Le matin, nous discutons de nos differents plans : Jacob reste ici car la reunion des Nations Unies a ete decalee et Annelie doit rentrer sur Tbilissi car elle bosse. N'ayant rien de plus a faire ici, je rentre avec elle. Nous faisons du stop pour retourner en Georgie, soit un peu plus de 200 kilometres pour atteindre la frontiere. On a quasiment jamais a attendre et les conducteurs a chaque fois nous offrent a boire ou des glaces! Cool En cours de route, alors que nous marchons sur le bord de la route, nous voyons un troupeau de buffles.
Puis avant d'arriver a Gali, la derniere ville avant la Georgie, nous sommes pris par 3 gars. Au debut, ils font un peu louches et finalement sont bien sympas. Arrives a Gali, ils nous paient un resto et nous proposent de nous emmener jusqu'a la frontiere. Ils nous disent aussi que si on a un probleme pour passer la frontiere, on peut les appeler, ils connaissent un moyen de rentrer en Georgie...
Finalement, aucun probleme pour passer la frontiere abkhaze. On passe a cote des chars russes, avec les soldats russes torses nus et les kalachnikovs a cote d'eux qui sifflent Annelie. Puis la traversee du pont, et retour du cote georgiens ou les douaniers nous regardent d'un oeil suspicieux. Apres 30 minutes d'interrogatoire, nous sommes libres! Retour en train a Tbilissi avec une arrivee a 7 heures du mat'. Pfiouu, quelle aventure!